Quand l'État français fait du chantage à la mise à l'abri
Bonjour,
Jeudi 5 janvier 2023 dans l'Oise, en France...
Cette semaine, les citoyens mobilisés auprès des personnes à la rue ont veillé auprès de pas moins de
10 hommes, 17 femmes et 21 enfants à la rue
sur Beauvais et Creil.
à attendre dans le froid et l'humidité une mise à l'abri chaque soir.
Cette semaine nous tenons à dénoncer publiquement une pratique odieuse de la préfecture que nous avons constatée sur Creil:
Une mère et son fils de 6 ans, à la rue depuis quatre semaines, se voient refuser l'inscription au Samu Social et la mise à l'abri depuis dimanche dernier.
Pourquoi cela?
Pourquoi laisser un enfant de 6 ans à la rue pour la nuit alors qu'ils étaient pris en charge chaque soir?
Par manque de place? Non pas cette fois ci.
La réalité est bien plus violente:
La Préfecture a "proposé" à cette dame une place dans un centre de "Préparation au Départ Volontaire" (dispositif DPAR - sic...) sur Noyon afin de pouvoir leur faire quitter le territoire. Proposition qu'elle a refusée pour de bonnes raisons qui sont les siennes.
Et depuis ce refus, la Préfecture, financeuse et donc donneuse d'ordre des services du 115, a donné pour consigne de refuser toute prise en charge de cette dame et de son fils.
Voilà ce chantage idéologique d'Etat qui n'a aucun scrupule à laisser un gosse de 6 ans et sa mère à la rue en plein hiver
et qui, comble de la lâcheté, n'a aucun état d'âme à forcer la main aux travailleurs sociaux du 115 et aux bénévoles engagés du Samu Social en les obligeant à assener cette violence.
Indignez-vous de ces maltraitances à nos côtés !
Rejoignez-nous pour se mobiliser et s'organiser! vous pouvez vous inscrire ICI.
Et si jamais comme nous cette dernière situation vous révolte au plus haut point,
N'hésitez pas à la faire savoir à qui de droit: l'adresse mail de la préfecture est en destinataire de ce message...
Merci de diffuser largement ce message et de relayer notre page facebook pour sortir ces personnes de l'invisibilisation dont ils sont l'objet.
Le collectif départemental auprès des personnes à la rue